L’atelier, vu de près
« comme on transforme sa main en la mettant dans une autre. »
Paul Eluard
Nos ateliers s’appuient sur des outils qui facilitent la venue à l’écriture et permettent d’élargir et de renouveler ses chemins habituels. Ils offrent aussi la possibilité et les moyens de travailler ses textes, comme un danseur travaille son corps ou un pianiste son instrument. Ils s’adossent aux livres que nous aimons, haïkus du Japon ancien, auteurs contemporains français, américains ou arabes, performers des scènes poétiques d’aujourd’hui, nouvelles voix du théâtre.
La présence du groupe favorise les échanges, assure une multiplicité d’imaginaires et développe la capacité d’écoute. La solidarité bienveillante aide à oser explorer, dans le respect de sa propre singularité, au sein d’un collectif de pairs.
C’est aussi avec le corps que l’on écrit et nos ateliers commencent volontiers par quelques instants de respiration, quelques mouvements de détente, pour revenir à soi et trouver son souffle.
« L’écriture est le souffle du monde,
la mémoire du cœur. »
Wei Shun
Comme la musique, l’écriture est l’une des plus vieilles activités humaines. Depuis des millénaires, les êtres se racontent des histoires, se transmettent des récits, des contes, des légendes, se chantent des poèmes. Le sensible est aussi ce qui nous rend plus humain, ce qui nous hisse.
Ecrire et créer, à notre manière, nous relient à cette longue chaîne d’hommes et de femmes qui, en silence ou au miroir du monde, ont cherché à dire, à comprendre, à transformer. C’est l’une des raisons pour lesquelles écrire nous apaise, nous construit et nous rend plus solide.